« Puisqu'il n'y a aucune ventilation à l'endroit, il a fallu aux pompiers prendre un peu de recul avant qu'ils n'aillent finalement s'engouffrer finalement dans ce sous-sol », explique-t-on du côté de la caserne de Tsaralalàna. Les dégâts étaient tels que 80% des articles de vente ont été perdus. En cause, ils sont fabriqués en plastique tels que des chaussures, des sandales et autres fournitures scolaires ! Pour l'heure, l'origine de ce sinistre demeure encore opaque, l'information se faisant au compte-gouttes, les commerçants sinistrés refusant de donner leurs avis ! Quoi qu'il en soit, le sinistre a fortement perturbé la circulation sur l'artère allant de Soarano à Behoririka, ou à Tsiazotafo où l’on a mis en place un périmètre de sécurité de la Police, nationale et municipale, et ce, en prévention d'éventuels profiteurs.
Alors que les soldats du feu, ayant mobilisé des fourgons pompes appuyés par un camion-citerne, s'escrimaient encore pour éteindre les flammes, voilà qu'un autre sinistre survenu en parallèle, touchant également un magasin appartenant à un Indopakistanais. Ils ont dû cette fois intervenir d'urgence à Andravoahangy. Il a fallu alors ponctionner une partie des sapeurs engagés sur le terrain à Soarano, bientôt rejoints par leurs collègues d'Andravoahangy et d'Anosivavaka, pour qu'ils soient dépêchés rapidement vers Andravoahangy. Sur place, c'est un entrepôt de pneus et d'huile de l'ensemble du local, qui a pris feu. Mais contrairement au cas du magasin à Soarano, le feu fut maîtrisé assez correctement. Là aussi, le propriétaire n'a pas voulu s'exprimer devant la presse, rendant ainsi impossible toute tentative de savoir l’origine du sinistre.
Sur plusieurs fronts à la fois
Pendant que les pompiers concentreaie leurs efforts à Soarano et à Andravoahangy, voilà que de nouvelles alertes se déclenchaient à Ambodivonkely où une maison individuelle était aussi la proie des flammes, vers midi. Mais là, le fokonolona a déjà fait l'essentiel du travail en réussissant à mâter le gros des flammes. Mais les choses n'étaient pas loin de se résumer uniquement à ces trois incendies car, dans un enchainement infernal, les sapeurs-pompiers déjà submergés par leur tâche, allaient devoir monter encore sur d'autres fronts. L'alerte à l'incendie allait les mener encore, d'abord à Ampasika où un sinistre s'est déclaré, puis quelques moments après à Ambodivona avec un autre feu les attendait aussi, et en même temps qu'à Anosizato, enfin à Alasora où les propriétaires d'une maison en feu, les ont également sollicités. « Mes interventions n'ont pris fin que dans le milieu de l'après-midi », explique un conducteur de fourgon pompe des sapeurs, hier.
Franck R.